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Décoration

Une mémoire de la guerre  mise à l'honneur à Cartignies

Albert Meresse (3e à d.) a reçu la médaille de la commune. À côté, les lauréats  du concours : Margot Pillon,  Laurine Meurant, et Jeanne Marion.

Sur la scène de la salle des fêtes, il  se réjouit du travail accompli par les enfants des écoles, présents  en nombre. Ce lundi, à Cartignies,  juste après la commémoration  de l'Armistice de la Grande guerre, s'est tenue une réunion  en vue de récompenser les élèves  qui ont participé au concours «  Mémoire vivante ». En maître de  cérémonie, Albert Meresse a écouté attentivement la rédaction  déclamée par chacun des trois  lauréats, ému de leur investissement.

À cet instant-là, il ne se  doute pas encore de l'honneur qu'il va recevoir lui-même, à l'initiative de la municipalité, la médaille de la commune  faisant de lui

un citoyen d'honneur de la commune

« Le secret a été bien gardé.  C'est vraiment trop beau pour moi », déclarait-il  après que le maire, Joël Ratte, lui eut remis cette décoration ,  récompensant « un homme  qui n'a de cesse d'entretenir une mémoire  vivante ».

Né à Cartignies en 1933, Albert  Meresse est le cadet d'une famille  de quatre enfants. Ses frères et père, résistants lors de la Seconde  Guerre mondiale, sont morts en déportation.

 Alors, depuis 1976, il réalise un travail rigoureux à la  mémoire de l'ensemble des résistants de Cartignies.

Le maire, Joël  Ratte a retracé son engagement  au long cours : « il participe activement aux manifestations commémoratives  et à l'information sur la  Résistance auprès des enfants. Il anime des conférences. Passionné  d'informatique, il a créé son blog,  réalise des recueils, DVD... »

Si Albert Meresse et son épouse  Jeanine ont dû quitter Cartignies  pour s'installer à Fesmy-le-Sart, l'homme est néanmoins resté très  attaché à son village natal, tout en élargissant son périmètre d'investigation.

À Fesmy-le-Sart, il a   été interpellé par une inscription  sur une tombe : « Lucien  Grosperrin,  fusillé par les Allemands le 29  mars 1945 à l'âge de 29 ans ». Il a  alors fait des recherches, « et mis à  l'honneur ce héros oublié ». La municipalité  s'est félicitée de pouvoir  récompenser une mémoire vivante des résistants de la dernière   guerre.

                           Le Décoré avec sa nièce  Réjine


Ses Cousins venus le féliciter.

    Son ami, Jean Pierre Roseleur, fils de Robert Roseleur  Résistant de première heure, c'est Lui  Jean Pierre qui prendra la relève. 












23/06/2013
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