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Les décès de ma famille

   Jules Meresse 

Matricule   60 559  à Mittelbau-Dora

 

 Jules Méresse,  est né le 23 janvier 1893 à Cartignies. En 1913, après l’apprentissage du métier de boucher,  il s'engage pour 3 ans, il est affecté au 41 ième Régiment d'artillerie, en Septembre 1914 c'est la déclaration de la guerre Il restera au 41ième pendant toute la durée de la guerre. Il combattra dans les Flandres,  la Marne,  et Verdun. En 1917  il sera cité à l'Ordre de la Division:

"Excellent  sergent,  donnant  toujours et   partout  l'exemple du sang-froid et du dévouement notamment dans la nuit du 11 au 12 septembre 1917,  nuit  pendant  laquelle, sous  les  bombardements violents, il  a pris  le commandement de sa pièce dont le chef venait d'être tué par un obus. A  reçu la Croix de guerre et Droit au port individuel de la fourragère. Libéré le 31 décembre 1918, il reçoit, après sa libération,  la Médaille des Héros de Verdun  « On ne passe pas », la Médaille Militaire, la Médaille des grands blessés, et le 16 mars 1935 la Carte du Combattant, et le Diplôme des Héros de Verdun, avec citation

Aux grands chefs, aux officiers, aux soldats, à tous.

Le nom de M. Méresse Jules

Canonnier de première classe

41ième Régiment d'Artillerie de campagne

Est  inscrit sur le livre d'or des "Soldats de Verdun"

Il est libéré en décembre 1918 et quand il arrive chez lui la maison est vide, sa mère est décédée,  son père est prisonnier en Allemagne et son jeune frère a été recueilli par un oncle.

En 1919, il se marie avec Marcelle Marit. Ils auront 4 enfants, Gérard en 1920, Robert en 1923, Lysiane en 1929, et Albert en 1933,  en 1940 le vue des allemand le met en rage. .

Patriote  Jules Meresse participe à la diffusion du journal clandestin «la voix du Nord »  en outre elle héberge des résistants recherché par les polices Française et Allemande notamment Albert Van  Wolput alors chef du mouvement Libération Nord   celui-ci se réfugie dans la ferme des Meresse qui est  située à proximité  du nœud ferroviaire  d’Aulnoye  et de la ligne Paris Bruxelles

En juin 1943  Jules Meresse est chargé par  Pierre Deshayes de former une équipe  de parachutage  composée de  six hommes secondées par leur épouses  ses deux fils  Gerard et Robert sont de l’aventure. Jules Meresse qui a rejoint l’organisation libérations Nord en 1941   avant de faire partie du BOA pour la région A .Nord en1943

Le terrain de parachutage est reconnu par Londres s’appelle « Couesnon » son terrain participe à cinq Operations avant que la répression ne frappe.

Le 17 mars 1944, la gestapo de  Lille  inverti le domicile de  la famille  Meresse Jules et ses deux fils Gerard et Robert sont   arrêtés et conduit à Avesnes Sur Helpe pour interrogatoires, trois jours plus tard ils sont incarcères à Valenciennes avant de rejoindre la prison de Loos.

Les trois hommes ne sont pas diffères a la justice allemande mais place en détention  de sécurité  par la gestapo ils doivent être enferme dans un camps de concentration pour la durée de la guerre. Début juin ils sont envoyé a la prison de St Gilles à Bruxelles  pour être embarques le 17 dans un  convoi forme de wagon à bestiaux et dirigé  vers le » camp de Buchenwald le lendemain 574 hommes  principalement des belges  y sont immatriculés Jules Meresse Devient  le matricule  60559 Gerard  le 60558 et Robert Le  60560.

Apres la période » de » Quarantaine il est affecté le 7 juillet  au commando de DORA puis rapidement à celui  d’Ellrich il y décède le 11 novembre 1944.

Jules Meresse est fait chevalier de la légion d’honneur à titre posthume  et reçoit la médaille de la résistance. Le quatre mai 1947 le village de Cartignies a inauguré une rue Jules Gerard Robert Meresse

 

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Robert Meresse

Matricule   60560  à Mittelbrau-Dora

Robert  Meresse est né le 8  Septembre 1923 a Cartignies dans le département du nord.   Célibataire et ouvrier agricole il mesure 1m72 et a les cheveux châtain  il est domicilié dans sa ville  natale  chez ses parents jules et Marcelle Marit  en juin 1943 son père Jules est charge de  former un terrain de  parachutage    formé de 6 hommes  secondées par leur épouses

Gerard et son frères Robert sont de l’aventure  Robert Meresse est officiellement sous-lieutenant du réseaux   BOA depuis le premier aout 43 en qualité d’équipier de Parachutage    Le terrain est reconnu par Londres  s’appelle Couesnon    avant que la repressons  ne frappe  Le 17 mars 1944, par la gestapo de  Lille elle  inverti le domicile de  la famille  Meresse Jules et ses deux fils Gerard et Rober sont   arrêtés et conduit à Avesnes Sur Helpe pour interrogatoires, trois jours plus tard ils sont incarcères à Valenciennes avant de rejoindre la prison de Loos.

Les trois hommes ne sont pas diffères a la justice allemande mais place en détention  de sécurité  par la gestapo ils doivent être enferme dans un camps de concentration pour la durée de la guerre. Début juin ils sont envoyé à la prison de St Gilles à Bruxelles  pour être embarques le 17 dans un  convoi forme de wagons à bestiaux et dirigé  vers le  camp de Buchenwald le lendemain 574 hommes  principalement des belges  y sont immatriculés  Robert porte  Le  60560.  Apres la période  de  Quarantaine il est affecté le 7 juillet  au commando de DORA puis rapidement à celui  d’Ellrich le 31 juillet il est envoyé au revier  de Hellrich pour y travailler dans les pires conditions celles-ci ont raison de sa  santé, Il y décède le 18 décembre à 12 Heures.

Il est incinéré au crématoire de Dora

Robert Meresse  est fait chevalier de la légion d’honneur à titre posthume  et

reçoit la médaille de la résistance. Le quatre mai 1947 le village de Cartignies a inauguré une rue Jules Gerard Robert Meresse   et un monument  à la mémoire de ses héros

 

 

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   Gerard Meresse  01 

 

Matricule   60 558  à Mittelbau-Dor

Gerard  Meresse est né le 28  novembre 1920  a Cartignies dans le département du nord.   Célibataire et ouvrier agricole il mesure 1m75 et a les cheveux châtain  il est domicilié dans son

village  natale  chez ses parents jules et Marcelle Marit  en juin 1943 son père Jules est charge de  former un terrain de  parachutage      formé de  6 hommes  secondées par leur épouses

Gerard et son frères Robert sont de l’aventure  Gerard Meresse est officiellement sous-lieutenant du réseaux   BOA depuis le premier aout 43 en qualité d’équipier Parachuteur.    Le terrain est reconnu par Londres  il  s’appelle Couesnon.    Le 17 mars 1944, la gestapo de  Lille  investi le domicile de  la famille,   Meresse Jules et ses deux fils Gerard et Rober sont   arrêtés et conduit à Avesnes Sur Helpe pour interrogatoires, trois jours plus tard ils sont incarcères à Valenciennes avant de rejoindre la prison de Loos.

Les trois hommes ne sont pas diffères a la justice allemande mais place en détention  de sécurité  par la gestapo ils doivent être enferme dans un camps de concentration pour la durée de la guerre. Début juin ils sont envoyé à la prison de St Gilles à Bruxelles  pour être embarques le 17 dans un  convoi forme de wagons à bestiaux et dirigé  vers le  camp de Buchenwald le lendemain 574 hommes  principalement des belges  y sont immatriculés  Gerard  porte  Le  60558.  Apres la période  de  Quarantaine il est affecté le 7 juillet  au commando de DORA puis rapidement à celui  d’Hellrich le 31 juillet il est envoyé  au revier d’Harzungen puis renvoyé a  Ellrich le 11 aout  pour y travailler dans les pires conditions,   celles-ci ont raison de sa Santé, Gerard Meresse effectue un nouveau passage  au revier de Dora a partir du  9 décembre 44, et subit  une opération de la mastoïdite de décembre au mois de février à sa sortie de l’infirmerie il est classé dans les inadapté au travail à la Bolke Kaserne   le mouroir de dora et à la suite de cela  il  est porté disparu. Son père est son frère sont également décédé a Dora  Mittelbau

Gerard Meresse est fait Chevalier  de la légion d’honneur, et reçoit la médaille de la Resistance . Le 4 Mai 1947 le village de Cartignies à inauguré  une rue

Jules, Gerard, et Robert Meresse

                                                                       Laurent  Thiery

 

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suite possible de

Gerard Meresse  02

 

 Matricule   60 558  à Mittelbrau-Dora

Gérard  Meresse est né le 28  novembre 1920  à Cartignies dans le département du Nord. Il a 20 ans quand la guerre éclate, célibataire et ouvrier agricole il mesure 1m75 et a les cheveux châtain , il est domicilié dans son village  natale  chez ses parents Jules Meresse et Marcelle Marit ,En juin 1943 ,son père Jules est chargé de  former une équipe pour un terrain de  parachutage  à la demande du Commandant Jean-Pierre ,cette équipe sera  formée de  6 hommes  secondés par leur épouses ,

Gérard et son frère Robert sont de l’aventure  Gerard Meresse est officiellement Sous-lieutenant du réseau   BOA depuis le premier Août 1943 en qualité d’équipier -parachuteur.    Le terrain est reconnu par Londres  il  s’appelle Couesnon.    Le 17 mars 1944, la gestapo de  Lille,suite à l’existence d’un traître dans le réseau,  investit  le domicile de  la famille  Meresse Jules et ses deux fils Gerard et Rober sont   arrêtés et conduits à Avesnes Sur Helpe pour interrogatoires, trois jours plus tard ils sont incarcérés à Valenciennes avant de rejoindre la prison de Loos.

Nous ne recevrons plus aucune de nouvelle, le 6 juin c’est le débarquement  le 31 août la  libération

Et toujours pas de nouvelle,  puis arrive le 8 mai 45 la fin de la guerre nous pensons donc qu’ils vont revenir  le premier déporté est  rentré à Cartignies  c’est Jules Lebon, nous allons le voir  et il nous dit qu’ après l’arrestation il  ne les a jamais revus et qu’il ne sait rien , Début  juin 1945 maman reçoit une carte d’un certain René  Antoine Casta de Marseille adressée à Gérard,  aussitôt maman lui envoie un télégramme et le 2 juillet une réponse arrive.

                                                                         Madame

 Vous m’excuserez si je vous réponds un peu tardivement,  c’est qu’en ce moment je me trouve en repos en dehors de Marseille. De ce fait je n’ai reçu votre lettre que maintenant. Il est de mon devoir de vous donner quelques renseignements au sujet de votre fils Gérard.  

Je comprends  votre angoisse, moi-même je suis étonné  que votre fils ne soit pas rentré, je vous dirais  de suite que j’ai connu votre fils Gérard à Dora  où nous étions  tous deux à l’infirmerie et avons été opérés de la mastoïdite  il avait été mon camarade de lit et nous étions devenus avec votre fils de bons amis.

            Voici, madame, les aveux que votre fils Gérard m’a faits, quand nous étions ensemble. Ils se trouvaient ensemble à Hellrich  en 1944,  Gérard et votre mari sont partis pour Dora laissant votre fils Robert à Hellrich

pour votre mari ; Il m’est pénible de vous dire la vérité, car je ne sais pas trouver les mots qui conviennent pour vous annoncer cette terrible nouvelle, car par l’aveu même de votre fils, Gérard, il est décédé le 11 novembre 1944 des suites d’une maladie qu’il avait contacté, où votre fils Gérard  l’avait lui-même conduit à l’infirmerie. 

Voilà  madame, ce que je sais,  croyez-moi,  je vous ai dit toute la vérité.

  A présent, j’en reviens au sujet de Gérard. Il est inutile de vous dire que je l’ai consolé de mon mieux, cherchant toujours à lui remonter le moral, et quand nous sommes sortis, j’allais souvent lui rendre visite, il était en ce moment-là au bloc 101 à Dora il avait repris le travail et il était content de ne plus retourner à Hellrich, donc je puis vous affirmer,  que je l’ai quitté le 1er avril 1945 en excellente santé, il est évident qu’au point de vue physique, il avait maigri, par manque de nourriture qui n’était pas suffisante, surtout que l’on avait été opéré. Donc, le 1er  avril,  je suis parti en transport laissant votre fils à Dora et deux jours après j’ai su que tout le camp  avait évacué parce que les Américains se trouvaient à une dizaine de kilomètres du camp,  c’ est pourquoi, dès que je suis arrivé à Marseille je m’était empressé de lui envoyer une carte puisque on  s’était entendu que je lui écrirais le premier,  du fait que j’étais plus éloigné que lui, donc j’avais la conviction qu’il serait rentré avant moi.

je vous dirais, madame,  qu'il faut encore conserver l'espoir du retour de votre fils, pour une bonne raison c’est que moi-même, j’ai fait à pied un parcours de 700 kilomètres, il est possible  que, lui-même il ait  fait un parcours égal à ce que j’ai fait et ensuite qu'il ait été libéré, non pas par les Américains mais par les Russes. Et il ne faut pas vous étonner si vous n'avez reçu aucune nouvelle, car, pour ma part, je n’ai pu prévenir ma famille que j'étais sain et sauf que  lorsque je suis rentré en France.  C ' est pourquoi je vous le répète, ayez encore cette confiance et cet espoir de son retour, moi-même je le souhaite de tout cœur, et combien je serais heureux, si un jour prochain, j’apprenais cette bonne nouvelle. Je comprends  combien est grande votre angoisse et, combien est grande votre douleur d’avoir perdu votre mari, je prends  part à votre douleur, malgré tout ce que je peux vous dire, rien ne pourra vous consoler, mais enfin soyez courageuse, et gardez cette confiance et l’espoir que votre fils Gérard vous reviendra  vivant. A présent, madame, je vais clore ma lettre.  Je  vous ai dit tout ce que je savais, je ne vous ai rien caché, ne vous gênez pas, si  j’ai oublié quelque chose, pour  m’écrire à nouveau, je  suis à votre disposition. Je tache à présent, en prenant un peu de repos, d'oublier les mauvais jours que j'ai passé dans ces maudits camps, excusez-moi si ma lettre est décousue, je ne suis pas encore en bonne santé, et j’ai beaucoup de peine à écrire. Mais enfin avant de terminer ma lettre,  combien je conserve l'espoir du prochain retour de votre fils. Dans l’attente de recevoir cette bonne nouvelle, recevez, madame, mes sentiments les plus distingués et les plus respectueux.

                                                                                            René Casta

PS: Je vous dirais qu’en ce moment,  je cherche des camarades qui étaient au bloc 101 à Dora, pour savoir exactement de quel côté ils ont évacués, car, si on trouve un de ses camarades on peut avoir de meilleurs renseignements.  Tachez, de votre côté, de faire paraître sur les journaux, si on peut avoir des nouvelles par cette annonce qu’il se trouvait à "Dora bloc 101 le 1er avril 1945.

 Et depuis ce temps plus rien

 Les années sont passées et  en 1971 je change de métier   et je vais travailler à Landrecies

aux usines  Renon et rencontre Henri  Godard dont le père a été tué le jour de son arrestation, bien entendu je n’avais pas oublié la famille mais cela me fait penser à écrire

leurs vies  et les recherche commencent en 1974, j’apprends certaines choses mais réelles ou à vérifier,     Mais les recherches sont difficiles car de l’Allemagne il ne sort  pas grand-chose  donc, avec ce que J’ai appris je fais un récit.

Après  la prison de Loos les Lille  Les trois hommes ne sont pas diffèrés à la justice allemande mais placés en détention  de sécurité  par la gestapo, ils doivent être enfermésdans un camp de concentration pour la durée de la guerre. Début juin ils sont envoyés à la prison de St Gilles à Bruxelles  pour être embarqués le 17 dans un  convoi formé de wagons à bestiaux et dirigé  vers le » camp de Buchenwald le lendemain 574 hommes  principalement des belges

Ils sont immatriculés  Gérard Meresse devient  le matricule  60558   Après la période de   Quarantaine, il est affecté le 7 juillet  au commando de DORA puis rapidement à celui  d’Hellrich.  Le travail est très dur, Gérard est soigné à l’infirmerie et les mois passent et par  la suite une opération de la mastoïdite de décembre au mois de février à sa sortie de l’infirmerie il est classé dans les inadaptés au travail à la bolke Kaserne qui est le mouroir de dora et à la suite de cela  il  est porté disparu.

 

Avec le journal de   la  déportation que je reçois ,   je lis le récit d’un déporté , Roland Boisson de la région de Bordeaux   qui  était au blok 101 le blok que René Casta  nous avait dit  que Gérard était a ce blok le 1er Avril 1945  et sa santé était en état de supporter la marche de la mort,   Je lui écris et lui étant âgé de 95 ans , c’est sa fille qui me répond et me dit qu ‘au blok 101 ils était 2500 et le block a été évacué le 5 avril 45 et qu’il avait été libéré le 3 mai à Parchim par les russes et que si mon frère Gérard n’était pas à l’arrivée  c’est qu’il était décédé  en cours de route.

 Et avec ces renseignements je trouve sur internet le trajet effectué  que je vous joints ici à la suite.

 

Voici le parcours du bloc 101 à compter du 5 Avril 1945

  Le 05/04/45   Départ de la colonne

15 heures 30 attaque de la  gare par 3 avions américains

17 Heures  départ pour la gare  des détenus par groupe de 100

100 détenus par wagon ouvert:Nous  sommes restés  en gare jusque 21 heures

A  21 heures départ du train  puis il stationne  longuement

Steinfuirde  ,  Menow,  Stregen.

11heures  départ  mais nous apprenons que  la voie ferrée aurait sauté nous continuons au pas d’hommes.

7 avril 45

Durant toute la journée  le train continu  suivant l’itinéraire nombreux tirs des SS très énervés au travers les parois  du wagon  au hasard plusieurs blessés  dans les wagons

Dimanche 8 avril  

 4h 30 arrêt du train situé à  1km  d’Osterroode  arrêt du train en rase campagne le personnel a demandé  que sortent des rangs  ceux qui ne savaient pas marcher, Ceux qui ne savaient pas faire une marche de 25 kms 

Ces détenus furent  massacrés sur place à coup de mitraillettes  le long du convoi aucune identification n’a eu lieu je pense qu’ils ont étés inhumés à Osterroode.  J’ignore leur sort. il restait environ 800 détenus dans ce groupe

 à 9  heures ceux qui savaient marcher pour effectuer une marche  de 38 Km  jusque Goslar, exécution sans pitié de  ceux qui ne  se trouvent  dans l’impossibilité de continuer.

à 24 heures  nous arrivions à Goslar alerte aérienne et embarquement pendant l’alerte

120 détenue par wagon fermé aucun ravitaillement et sans eau.

Lundi 10 avril  à 6h stationné  en    gare de  Barleben  débarquement des cadavres  près du passage à niveau de la route de Magdebourg-Gardelegen

13 h retour à Magdebourg et départ en train toujours sans ravitaillement  et sans eau nous avons déb    arqué les cadavres  de la matinée à  Volmirstedt

17 h retour à Magdebourg et stationnement au nord  de la gare

11 Avril    à 4 heures   et pendant la journée  départ du train à toute vitesse

Par l’itinéraire   de Magdebourg  Oebisfelde   Salzwedel  où nous

débarquons les cadavres,   22h  attaque aérienne,   sur le terrain nous débarquons les cadavres  22h 30 arrivée à Wettfelde  où nous   avons passé l’Elbe  ensuite fuite débile du train vers le sud ,

Jeudi  12 Avril  à 4 heures

Continuation de l’itinéraire vers    Nauen, arrêt   en gare   toujours sans ravitaillement et eau,   14 h départ en  train par  Flotow puis retour car ligne bloquée.

Vendredi  13 avril   6 heures a Nauen  avons débarqué de nombreux cadavres le long de la voie   à 11 H nous avons stationné en gare de Kremmen ,avons encore débarqué de nombreux cadavres le long de la voie puis repartons rapidement pour quitter la banlieue berlinoise et toujours sans vivre et eau

14 Heures départ  de  Mbedrite   et retour à Nauen  à  14 heures   nous arrivons à Orianebourg  au milieu des bombardements

Le 14 avril  A 8 heures  arrivons à    Ravensbrück, A 13h 30 nous  débarquons à Ravensbrück  où nous logeons dans un camp de jeunesse,  débarquement de trois wagons de cadavres   ils furent dirigé vers le crématoire de      Ravensbrück   aucune identification ne fut faite  nous restons quelques jours  à Ravensbrück

Le 26 avril à 9 heures  avons quitté  par voie ordinaire et par groupe de 500   hommes   encadré par des SS étrangers  et suivi   l’itinéraire  vers Malchow

A 20 heures nous avons passé la nuit dans un petit bois  près de Vustrteve

Le 27 avril à 9    heures  avons continué notre route  par Wessenberg

Le 28 avril  8 heures   avons continué notre route    nous avons  cantonné dans un  petit bois  près de Ruelauicun    à 17 heures, nous arrivons dans un   camp de concentration   vide  aucun ravitaillement,

Mes camarades me quittent je me sens  incapable  de continuer        

Mes amis ne seront libérés que  le 3 mai à Parchim par des Russes également,

Donc Gérard Meresse est bien disparu au cours de cette marche.

Ceci prouve que les renseignements de la coupole ne sont pas toujours réels et qu’il faut se renseigner soi-même auprès des survivants et des historiens pour avoir davantage de détails,,,,,

D’après la coupole, Gérard Disparu à la Bolke Kaserne courant mars  44 alors qu’il était vivant en Avril,,,

 

 Gerard Meresse  est fait Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume  et reçoit la Médaille de la Résistance. Le quatre mai 1947, le village de Cartignies a inauguré une rue Jules Gérard Robert Meresse   et un monument     à l’honneur de ses héros en présence des chefs survivants de la Résistance et des autorité civiles et militaires,

 

 

 

 

 

 



01/03/2021
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