Louis Mayeur
Louis MAYEUR
Né le 28 janvier 1920 à La Neuville Lès Dorengt 02450
Arrondissement de Vervins
Canton de Nouvion en Thiérache
Région Picardie
Décédé en Allemagne, dans les camps Nazis, à la Boelcke Kaserne-Nordhausen
Maquisard Résistant- Réfractaire au service obligatoire du travail « S.T.O. ».
Réquisitionné pour l'organisation TODT à Cherbourg, a pris la clandestinité
Dans un premier temps, hébergé chez un oncle, LUCIEN MORLAIN, herbager à Fontenelle(Aisne) prés du Nouvion en Thiérache.
Dénoncé, par une tenancière de café, et recherché par la feldgendarmerie, il a pris le maquis.
Le réseau résistant, auquel il appartenait reste inconnu.
S'agit-il d'un réseau du Nord, comme s'emble témoigner l'un de ses compagnons d'infortune, aujourd'hui décédé ?
Deux personnes de son groupe ont témoigné sur les actes de résistance à l'envahisseur. Il s'agit de Roland LACROIX et de Georges SIMON.
Les actes de sabotage ont été conduits essentiellement sur la ligne de chemin de fer, entre Busigny dans le Nord, et Hirson dans l' Aisne.
Des tracts étaient régulièrement distribués.
Aucune des deux personnes citées ne connaissait le Réseau d'appartenance. Seul Louis Mayeur était en contact avec celui-ci.
Georges Simon a été arrêté quelques temps après Louis Mayeur, et emprisonné à Saint Quentin.
Louis Mayeur n'ayant pas parlé sous la torture, Georges Simon a été libéré quatorze jours après son incarcération, de la prison de Saint Quentin.
La, ou les personnes, ayant dénoncé une nouvelle fois Louis Mayeur, connaissaient-elles le groupe ?
Peut-être identifierons-nous un jour ces collaborateurs !
L'ARRESTATION
Rentré à son domicile, à La Neuville Lès Dorengt, dans la nuit 26 août 1943, avant son départ pour l'Angleterre, la Gestapo est venu l'arrêté à cinq heures du matin.
Pas d'évasion possible, la maison était cernée par un important dispositif armé.
Incarcéré à la prison de Saint Quentin…….Interrogatoires et torture….il n'a pas dénoncé son Réseau, ni son groupe !
Transféré au camp de transit et d'internement Nazi de ROYALLIEU dans l'Oise, prés de Compiègne, sous le numéro matricule 18881, le26 septembre 1943.
LA DEPORTATION
Parti par le cinquième grand transport de Compiègne, numéro I 162 le 14 Décembre 1943 « les 3800 » huit semaines après les « 31000 ».
Arrivé au KL de BUCHENWALD le 16 Décembre 1943- matricule 38050.
AFFECTE AU BLOCK 34.
Contracte un phlegmon au poumon, passe au revier du camp du 22 mars au 02 mai 1943.
Transféré au kommando de DORA-MITELBAU le 13juin 1944
Transféré au kommando d'Ellrich à une date indéterminée.
Intégré à un transport de 1602 déportés de toutes nationalités classé « malades ou inaptes au travail » de Ellrich vers Nordhausen le 03 mars 1945. Ce convoi, est arrivé le même jour vers quatorze heures.
Dans la soirée du 03 avril, et, particulièrement, dans la matinée du 04, de gros bombardements, de la part de l'aviation Américaine eurent lieu sur la ville de Nordhausen.
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Ils touchèrent la voie ferrée desservant le camp de Dora , ainsi que les hangars à l'extrémité Est de la ville de Nordhausen, où le convoi avait précisément débarqué, et se trouvaient des déportés.
Ces hangars étaient des annexes de casernes allemandes dénommées « Boelcke Kaserne ».
.Ces bombardements ont causés de nombreuses pertes parmi la population de la ville, et malheureusement aussi, les déportés qui se trouvaient dans les hangars.
Déclaré décédé le 06 mars 1945 à la Boelcke Kaserne- Nordhausen.
Il demeure néanmoins une question :
« Dans quelle circonstance est-il décédé ? »
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