Mayeur J Claude
J Claude Mayeur
Jean-Claude MAYEUR est né le 28 octobre 1943 à Leschelle , département de l’ Aisne (Région Picardie), deux mois après l’arrestation de son père Louis Mayeur, par
Louis Mayeur a été arrêté sur dénonciation, le 26 août 1943 à
Il sera déporté dans les camps nazis, en Allemagne. Il décédera à Nordhausen le 6 mars 1945.
Après l’arrestation de son père, sa mère, Marie Thérèse BROYART, alla vivre chez ses parents, herbagers, demeurant au hameau de
Il passera son adolescence à la ferme de ses grands-parents et, participera aux travaux de celle-ci.
Un fait gravé dans sa mémoire de manière inoubliable :« Il a fait la connaissance de Serge Adiasse, demeurant à la ferme « le vert buisson » voisine de ses grands parents.
Serge Adiasse est le seul rescapé du massacre du Gard d’Etreux le 02 septembre 1944, parmi les trente six victimes innocentes, des nazis battant retraite lors de la libération de la ville. Celui-ci se trouvait sur le mur des fusillés à côté de Colbert Quentin, Instituteur de
Après la scolarité à l’école communale de Leschelle, il passe le certificat d’études primaires, puis entre au lycée technique de Fourmies et obtient le certificat d’aptitudes professionnelles d’ajusteur mécanicien.
En 1961, il entre à la Laiterie Coopérative de Le Nouvion en Thiérache, il y exerce la fonction de mécanicien d’entretien. Il fait la connaissance de Jean Thiéfaine, mécanicien de route vapeur à
Cet acte de résistance lui a valu d’être licencié de l’entreprise.
Il a été réintégré à
Ces faits ont marqués l’adolescence de Jean-Claude Mayeur.
En février 1963, il est incorporé au 25ème Régiment du Génie de l’air, à Toul, Meurthe et Moselle, il y exercera les fonctions de dépanneurs d’engins.
En octobre de la même année, il sera affecté à la 115ème Compagnie de Marche du Pacifique.
Il sera dirigé vers Tahiti (Papeete), rejoindra le Centre d’Expérimentation du Pacifique de Mururoa (essais nucléaires français) fin décembre.
Au retour du service Armée, en février 1965, il entra à
Il entre, en août 1965, à
Une importante restructuration affectera les services de
Il sera affecté au service du matériel, ateliers de Tergnier, en qualité de soudeur.
Il suivra une formation de technicien soudeur sur métaux, à l’école de soudure des ateliers d’Hellemmes près de Lille ; il sera affecté en 1969, au dépôt des machines d’Aulnoye-Aymeries
.
En 1970/ 1971, il suivra une formation de conduite des locomotives diesel, et sera nommé élève conducteur en 1972.
Comble de l’ironie du sort, il parcourut la ligne de Busigny / Hirson à la desserte marchandises, où son père a effectué des actes contre l’envahisseur en 1943.
En 1975, retournera à l’école de conduite des locomotives électriques à Lens, et sera nommé conducteur de route.
Il sera formé en 1976, à la conduite des locomotives CC 40100 (polycourant), et affecté au service international des trains rapides.
En 1985, formé à la conduite des locomotives Belges (polycourant).
Il sera représentant du personnel de conduite au sein de l’entreprise, de 1975 jusqu’à son départ à la retraite, et siégera dans diverses instances nationales de
Fait valoir ses droits à la retraite en novembre 1993.
Avec le temps libre de retraité, a entrepris la généalogie.
D’autre part, les zones d’ombre du parcours de résistant de son père, l’ont entrainé à de nombreuses recherches : « la clandestinité – la dénonciation – l’arrestation- la vie d’interné à Royallieu – les passages dans les camps nazis en Allemagne, où il décédera.
Des recherches sont toujours en cours à ce jour.
Septembre 2009
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