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A la prefecture a Lille

 

 

 

 

 

Invité par l’académie  et Mr le Préfet de Région  pour la remise des prix du concours de la resistance et la déportation

Allocution présentée a la préfecture du nord  le 7 juin 2006

 

Mesdames Messieurs  

Mon père, jules Meresse entra dans la Résistance en 1941.  Au début ce fut l’hébergement des résistants traqués par la gestapo, toutes ces personnes étaient prises en charge par ma mère. Le premier, Gilbert Betrancourt qui fut arrêté par la suite, et fusillé au Mont Valérien, et Albert Vanwolput que j’appelais Mr Henri, en attente de son départ pour Londres, il lui est arrivé à plusieurs reprises de venir me rechercher à l’école. Puis avec l’arrivée du Bureau des opérations aériennes « BOA » il fallait trouver des terrains de parachutages, donc arrivent chez mon père Pierre Deshayes et Lionel Alloye et ils trouvent un terrain que l’on appellera Couesnon, et demande à mon père d’en assurer l’organisation. Mon père contacte ses amis anciens combattants de 14  18 et forme un groupe de six hommes avec Paul Lécoyer, Léonce Roseleur son fils Robert et mes deux frères.

Le terrain Couesnon était reconnu par Londres comme terrain de secours pour le sérieux de son équipe  il reçu 5 parachutages « 90 containers » environ et aucune arme ne fut prise par l’ennemi lors des arrestations.

  Le lendemain du dernier parachutage, Robert Roseleur est allé sur le terrain. Il eut la surprise de trouver un parachute blanc  et son container accroché à un arbre.  Ce container a été exposé à Bondues pour l’exposition « Résistance et monde rural »

Le 17 mars 1944, j’étais en classe à Cartignies mon village, 6 Résistants du village  sont arrêtés par la gestapo, dont mon père et mes deux frères, Emile Vallée, Jules et Roger Lebon

Nous sommes restés sans nouvelles de ces hommes  jusqu’au mois d’ avril 1945 ne sachant ce qu’ils étaient devenus. Par la suite nous avons appris que mon père était décédé au camp de  Dora le 11 novembre 1944, mon frère Robert est décédé le 18 décembre 1944 au camp de Ellrich, quant a mon frère Gérard, encore en vie le 1er avril 1945 à Dora  a été porté disparu.

Ils ont  sacrifié leur jeunesse et leur vie, ils se sont battus  pour que nos enfants vivent dans un pays libre.

Je voudrais remercier tous ces jeunes qui font le concours de la résistance,  cela m’incite à penser que nos malheureux  Résistants déportés ne sont pas morts pour rien, puisque les jeunes générations en assurent la mémoire.

                                                                                            

                                                                                

 

 



31/07/2009
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